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Chez Clarabel
j'ai lu
21 juillet 2014

Les demoiselles de Spindle Cove, Tome 1 : Un moment d'abandon, par Tessa Dare

Les demoiselles de Spindle Cove, Un moment d'abandon

Nous voici en présence d'une lecture absolument irrésistible ! Ce n'est pas que de la romance, mais une histoire enlevée et très drôle, avec un couple charmant, aux dialogues assassins, beaucoup de tension érotique et sensuelle, un cadre idyllique et la sensation exaltante d'une vraie partie de rigolade ! 

L'histoire se passe au sein d'une communauté hors du commun, mais très attachante : Spindle Cove, le refuge pour les âmes esseulées, incomprises et laissées pour compte... bref, le repère des vieilles filles désespérées. En tête de file de cette brigade en jupons, on trouve Susanna Finch. Un caractère volcanique et passionné, une langue bien pendue, une soif d'indépendance, un soin jaloux à préserver son petit cocon douillet, une volonté farouche et un esprit féministe... Nous sommes loin de la jouvencelle en détresse ! 
Le commandant Victor Bramwell en fera vite les frais.
Blessé au genou, celui-ci doit ronger son frein en acceptant d'entraîner une milice de campagne, tout en rêvant de retourner sur le champ de bataille. Spindle Cove est pour lui le summum de l'ennui, une aberration dans sa conception virile de la société. La gent masculine n'est plus que l'ombre d'elle-même, ce sont les femmes qui mènent la danse. Ou plutôt, mademoiselle Finch met son grain de sel partout.
Bramwell rugit de frustration. En sa qualité de chef, il entend mener son monde à la baguette. Peine perdue. Il a trouvé une interlocutrice au tempérament aussi affirmé que le sien, la confrontation entre eux deux s'annonce piquante, tumultueuse... et très, TRÈS excitante !

La guerre des sexes est déclarée... et quelle farce ! Je me suis surprise à plonger dans ce roman avec un enthousiasme débordant. L'histoire procure un véritable plaisir, on rit tout du long, les personnages nous entraînent dans un univers folklorique et tendrement exubérant. En somme, Spindle Cove fait l'effet d'un rendez-vous vivifiant, où chaque individu occupe une place importante. C'est un bonheur d'évasion et la promesse d'y retrouver un univers familier livre après livre. 

J'ai été absolument conquise. Dès lors que le couple vedette entre en collision, pour sa première rencontre mémorable, on retient son souffle, un sourire, et on se réjouit des entrevues à venir. Car Bramwell et Susanna vont entreprendre une séduction torride, mais jamais vulgaire. La jeune femme ne tourne pas de l'œil aux moindres allusions salaces, l'homme est une brute bouffie d'orgueil, qui va fondre lamentablement face à cette révolutionnaire de choc et de charme. L'alchimie est immédiate, les joutes verbales sont impayables... et on attend leurs interactions avec fébrilité.

Point de romantisme exacerbé, mais juste la touche nécessaire d'attraction fatale... du charme en pagaille et - ô miracle - de l'humour, de l'esprit, des répliques désopilantes. «... ici, à Spindle Cove, nous goûtons la liberté à coups de petites bouchées sucrées. »

J'ai adoré !

J'ai Lu, coll. Aventures & Passions, décembre 2013 ♦ traduit par Julie Guinard

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17 juin 2014

Ta vie est belle, par Isabelle Alexis

Ta vie est belle

Catastrophe pour Aurélie ! Virée de son poste de bibliothécaire, elle court se réfugier dans les bras de son fiancé et le découvre en train de batifoler avec une autre. Éplorée, elle décide de quitter sa Bretagne natale pour rejoindre son frère à Paris.
Débarquant à l'improviste, au cœur d'une soirée bien arrosée, elle suscite la naissance d'une supercherie. Sa troublante ressemblance avec la journaliste et écrivain Connie Pinson donne l'idée aux potes de Fred de l'inscrire sur Facebook sous un profil bidon. La bonne vieille blague potache. Sauf que cette fois, des contacts professionnels se tissent, l'opportunité de rencontrer l'étoile montante du tennis français, puis de tomber folle amoureuse du jeune homme coulent de source...
Et Aurélie de tromper vertement son monde.
Là où la lecture devient cocasse, c'est la réapparition soudaine de la vraie Connie Pinson (qui confirme sa réputation de peste abjecte, mais douée d'un humour grinçant). Oui, franchement on sourit de la vague de quiproquos annoncée.
C'est donc la parfaite petite comédie romantique à la française, dont on savoure le ton enjoué, pétillant et les piques sans rancune contre le snobisme du microcosme parisien.
Apprécions aussi que ce sont les personnages féminins qui affichent un caractère trempé et truculent, car notre minet au service renversant fait bien pâle figure dans cet imbroglio sentimental ! Comment craquer pour cet échalas qui porte une casquette à l'envers et qui collectionne les mauvais jugements dans sa vie amoureuse... arf ! Mais on se laisse prendre au filet, on sourit niaisement et on déguste cette lecture très sympathique, à prescrire pour la détente.

J'ai Lu, avril 2014 ♦ illustration de couverture : Madeleine Martin

11 juin 2014

Felicity Atcock, Tome 2 : Les anges ont la dent dure, par Sophie Jomain

Felicity Atcock 2

Greg le Bulldozer, l'ex de Felicity Atcock, traverse une mauvaise passe mais refuse de lui ouvrir sa porte pour lui expliquer la raison de son passage à vide (il s'est amouraché d'une sorcière aux pulsions destructrices). La jeune femme fait contre mauvaise fortune bon cœur, rentre chez elle et découvre un poulet épinglé sur la porte de sa maison ! Gloups. Elle fait aussitôt appel aux deux hommes de sa vie - Stan, son amant d'une seule nuit et Terrence, son petit casse-croûte du moment. Et quel micmac ! Tout ce petit monde possède en effet des ressources cachées et cela réserve une histoire déjantée. L'intrigue dans ce deuxième tome m'est apparue plus élaborée, plus croustillante, plus intense et plus addictive. Le temps où Felicity m'épuisait à courir dans tous les sens est révolu, ici j'ai trouvé l'héroïne drôle et sarcastique, même ses histoires de fesses prennent enfin un sens, particulièrement sa relation avec Stan, piquante et savoureuse, j'en demande encore. En clair, me voilà mordue ! J'ai carrémment pris goût au rythme de cette série, dotée d'une bonne dose de dérision et d'un sérieux penchant pour l'art du rebondissement. J'ai été baladée comme une novice, je n'ai rien vu venir, la fin est un festival d'action et de révélations, jusqu'à la toute dernière ligne... vite, la suite !! 

J'ai Lu, coll. Darklight ♦ Juin 2014

12 mai 2014

Sans feu ni lieu, de Fred Vargas

Sans feu ni lieu

Retour aux sources avec ce Fred Vargas qui date de 1997 et quel régal ! On y retrouve le fameux trio des Évangélistes, Marc, Lucien et Mathias, trois historiens érudits qui partagent le même toit et qui n'hésitent pas à rendre service à leur vieil ami, Louis Kehlweiler, dit l'Allemand, lorsque celui-ci leur présente le suspect idéal dans une affaire de crimes en série.

Mais Clément Vauquer, accordéoniste et livreur occasionnel de fougères, est surtout un benêt au physique disgracieux. La seule à le comprendre et le défendre, c'est Marthe Gardel, une ancienne prostituée, qui serine Louis pour le disculper. L'Allemand est farouche, pas follement convaincu, pourtant il renoue avec ses anciens contacts dans la police pour traquer une piste.

La manière dont procède Fred Vargas pour dérouler ses intrigues est toujours extraordinairement originale, incontournable et parfaite. Son intrigue policière n'a certainement pas à rougir de ses prétentions modestes, car l'auteur excelle dans l'art des personnages : ses Évangélistes sont trois sympathiques gaillards, des illuminés calés dans leur époque de prédilection, et sont chapeautés par le Vieux, qui leur concocte des gratins copieux et savoureux.

Kehlweiler est un type plus froid, difficile à cerner, ancien homme d'action il s'est replié chez lui pour traduire la biographie de Bismarck et a pour seul compagnon son crapaud Bufo ! Sérieusement, on ne trouve pas ça partout. Et c'est ce qui me plaît tant dans les livres de Vargas, cette propension à l'excentricité qui ne déborde pas non plus vers des sentiers improbables ou absurdes. C'est décalé, assez drôle et faussement timbré. En bref, c'est tout bon !

J'ai Lu, mars 2013 pour la présente édition

4 avril 2014

Destiny, Tome 3 : La cascade aux murmures, par Toni Blake

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Je prolonge mon séjour à Destiny, pour y faire la rencontre de Lucky Romo, le petit frère de notre flic préféré (Mike, vu dans À l'ombre des pommiers), de retour au bercail après 16 ans d'absence ! Whoo, un retour qui s'annonce rock-n-roll, tant le jeune homme traîne un passé auréolé de mystères et d'interdits ! Certes, le type est grand, baraqué, tatoué, portant les cheveux longs et conduisant une grosse moto. Et il vient d'emménager à côté de la petite maison de Tessa.

Tessa, voyons... Jeune femme douce, attentionnée, mais fragile. Atteinte d'une maladie chronique (Crohn), elle est souvent affaiblie par des crises qui la clouent dans son fauteuil, lui faisant broyer du noir. Aussi, a-t-elle décidé d'en finir avec cette sensation de susciter la compassion des gens, elle veut vivre, s'éclater, en profiter... et pourquoi pas s'offrir une aventure sans lendemain dans les bras d'un homme sexy en diable ? Son voisin, par exemple.

C'est le monde à l'envers, cette fois c'est la jeune femme qui cherche à briser la retenue d'un type décidé à se racheter une conduite et ne plus céder aux sirènes d'une vie dissolue, aussi redouble-t-elle d'efforts pour lui faire tourner la tête, quitte à jouer les prétendues filles à motards, avec tenue affriolante du plus mauvais goût, ou séance de bronzage en bikini dans le jardin, sous le nez du voisin. On n'y croit pas-du-tout !! Toutes ces scènes cocasses, et pour certaines clairement inspirées de Sons of Anarchy, permettent l'éclosion d'une relation tendre et touchante, mais beaucoup moins excitante que celle de Mike et Rachel. 

Cela reste une série géniale, très divertissante, avec des personnages tous attachants. D'autres livres sont disponibles, mais seulement en VO, l'éditeur français ayant estimé que ça ne valait pas la peine d'en découvrir plus sur Sue Ann, Logan, Amy, Adam, Duke et Anna... Encore la preuve du manque de considération pour le lecteur... Dommage !

J'ai Lu, coll. Promesses, septembre 2013 - traduit par Véronique Fourneaux

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31 mars 2014

Destiny, Tome 2 : A l'ombre des pommiers, par Toni Blake

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Cette lecture aura été du plaisir sur toute la ligne ! C'est l'histoire d'une jolie citadine, Rachel Farris, qui revient dans sa ville natale (Destiny) pour filer un coup de main à sa grand-mère Edna, dépassée par la récolte des pommes de son verger. Conduisant à fond de train, la jeune femme est épinglée par un agent de police, Mike Romo, qui lui colle une sévère contredanse.

Rachel est convaincue qu'il agit par pur esprit de vengeance : leurs deux familles se détestent depuis des générations, à cause des fameux vergers dont cette chère Edna est la propriétaire. Les Romo estiment qu'elle a floué le grand-père Giovanni. Bref. Mike Romo veut de nouveau la guerre ? Rachel lui tiendra la dragée haute. Ah, ah. Inutile, pourtant, de souligner qu'il existe une attraction physique et électrique entre ces deux-là.

Même s'ils tendent à y succomber (histoire d'en finir avec “ça”), ils vont continuer de ruer dans les brancards et faire vivre à l'autre un véritable enfer. À lire, c'est franchement génial ! Le couple est explosif, sur la même longueur d'ondes, allergique au romantisme et handicapé par les mêmes béquilles (la famille). Mais cette sensiblerie n'est qu'une toile de fond (assez récurrente chez Toni Blake), car on passe le reste du temps à s'esclaffer et taper dans les mains.

C'est léger, sexy, jamais vulgaire, planté dans le monde merveilleux de “la petite ville américaine”, avec toute une brochette de personnages secondaires qu'on adopte aussitôt, c'est une romance subtile et très réussie entre un “flic-dieu” et une snobinarde intrépide, avec en bonus des pommes, un caleçon léopard et une mamie drôlement délurée ! ... J'ai adoré. ♥

J'ai Lu coll. Promesses, Mars 2013 - traduit par Marie-Noëlle Tranchart

18 mars 2014

Sous les vents de Neptune, de Fred Vargas

La découverte d'une jeune fille assassinée de trois coups de couteau ramène violemment Adamsberg trente ans en arrière, et au souvenir de Raphaël, son jeune frère disparu, naguère soupçonné du meurtre de son amie. En effet, ce cadavre, puis d’autres, présentent les mêmes blessures en marque de trident... Adamsberg devra franchir l’Atlantique pour se rendre au Canada, à la poursuite d’un serial killer qui est sans doute le vrai meurtrier de l’amie de Raphaël.

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Si l'on s'attache à suivre l'ordre chronologique de l'histoire, ce titre vient juste après Pars vite et reviens tard et avant Dans les bois éternels. Cela a uniquement son importance concernant les rapports qu'entretiennent Jean-Baptiste et Camille, mais aussi pour tout ce qui implique la brigade du 36, notamment Danglard et Retancourt. C'est d'ailleurs dans cet épisode où l'on assiste à la métamorphose de Violette en déesse ! Un grand, GRAND moment.

Sans quoi, c'est un titre auquel j'ai moyennement accroché : trop de longueurs, de bavardages, une échappée québécoise qui abuse de clichés... J'ai connu mieux comme intrigue policière aussi, même s'il est de coutume d'admettre que c'est généralement un détail dans les livres de Fred Vargas, tant on se laisse endormir par sa plume, son style, son aisance et sa volonté de décomplexer les codes du genre.

Généralement je suis bon public et j'adhère instinctivement, cette fois il m'aura fallu plus de temps. J'ai trouvé Adamsberg fatigant, entre son obsession pour le juge Fulgence et pour Camille, avec laquelle il fait tout de travers, de là à jalouser et suspecter ce bon vieux Danglard... au secours, au secours ! Donnez-lui une pichenette derrière l'oreille ! Sans quoi, l'enquête s'essouffle assez vite, même la fin n'est qu'un pétard mouillé, non mais franchement je crois que j'ai été spectatrice de cette lecture, sans m'y fondre complètement.

Côté Audiolib, plus de Thierry Janssen (amère déception), mais François Berland qui nous livre un travail appréciable, au vu des multiples changements d'accents (alsacien et québecois). Même si l'auteur a un peu tiré sur la corde des clichés, c'est drôlement agréable de retenir des expressions aussi attachantes que “le pelleteux de nuages” ou “prends tes skis et suis ta traque, assieds-toi dessus et puis tourne”. ;o)

Audiolib, Mars 2014 ♦ Texte intégral lu par François Berland (durée d'écoute : 10h 49) ♦ Également disponible en format poche, chez J'ai Lu

L’interprétation de François Berland excelle à restituer les angoisses et les fragilités d’un Adamsberg confronté à un ennemi qui se joue de ses émotions et même de sa mémoire.

24 février 2014

Dublin Street, par Samantha Young

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Je voulais une lecture légère et distrayante, j'avais reçu de très bons échos concernant ce livre, aussi j'ai plongé mon nez dans cette histoire contemporaine et un brin coquine. Le résultat n'a pas été à la hauteur de mes espoirs, c'est léger, parfois rigolo, mais tellement excessif et insensé que je ne suis pas sûre d'y avoir glané le plaisir espéré.

C'est donc l'histoire d'une jeune femme de 22 ans, Joss Butler, traumatisée par la mort accidentelle de ses parents survenue huit ans plus tôt. Réfugiée à Édimbourg, elle y mène une existence solitaire, où elle affiche une carapace de défiance et d'indifférence. En s'installant en colocation chez Ellie Carmichael, elle va faire la rencontre du frère de celle-ci, Braden... du sex-appeal à revendre, une fichue arrogance et un charme irrésistible. Décrit comme étant “the human version of a sexually charged nuclear weapon”, il incarne le danger absolu, à fuir sans se retourner.

Et en effet, d'entrée de jeu, leurs rapports sont houleux, longtemps elle va chercher à lui résister, même si elle est physiquement attirée par lui. Il en tire parti et lui propose une relation purement charnelle, trois mois ensemble, du sexe à gogo, pas de sentiments, juste du bon temps. Et elle accepte ! Cela devient alors très, très sexy, mais aussi passionnel et mouvementé. Joss et Braden sont survoltés, ils s'insupportent, sont jaloux, se font des scènes pour un rien, c'est franchement épuisant ... J'ai fini par décrocher. Je n'ai rien contre une relation enflammée, mais là j'ai eu ma dose, c'était trop long, trop cliché, trop puéril.

Je sors de cette lecture circonspecte, ça se lit vite et bien, on couine parfois, on sourit aussi, mais alors je n'ai pas pu occulter le reste, ni le style lourd et vulgaire, ni la pantomime que nous joue ce charmant petit couple en mal de sensations fortes, ni les séquences de mélo inutiles... C'est hélas dans la tendance actuelle (du sexe, du drama, un happy end) mais j'accroche moyennement. On se croirait dans un mauvais feuilleton de soap-opera.
** en LC avec miss Lily **

J'ai Lu, juin 2013 - traduit par Benjamin Kuntzer 

29 octobre 2013

Pars vite et reviens tard (Audiolib) lu par Thierry Janssen

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Retour aux sources avec cet épisode, où Adamsberg vient d'être fraîchement promu commissaire et rencontre sa nouvelle brigade (même qu'il s'emmêle les pinceaux avec le nom de tous ses lieutenants !). C'est l'occasion pour lui de faire la démonstration de ses talents, lorsqu'il rencontre une petite dame craintive qui vient éveiller son attention sur des peintures de 4 à l'envers sur les portes des immeubles, puis lorsqu'une vieille connaissance le met en garde contre la menace d'une épidémie de peste dans les rues de Paris !

C'est certain que d'autres policiers vous enverraient balader ces hurluberlus sans mettre les formes, mais Adamsberg, lui, possède un instinct redoutable. Il ne traite aucun dossier à la légère, certains diront de lui que c'est un excentrique, mais le commissaire a du flair et conclue toujours royalement ses enquêtes. Cette nouvelle intrigue vaut notamment le détour pour son climat d'angoisse latente. Sans mentir, on gobe facilement l'idée qu'un malade tue ses victimes en propageant la peste dans les rues de Paris !!! Alors, vrai ou pas vrai ?

La vie sentimentale d'Adamsberg traverse également une belle tempête, ou gageons que notre commissaire va s'engager dans une belle traversée du désert ! A ce stade, ce serait une juste punition à son comportement trop volage. Non, non, Jean-Baptiste, ce n'est pas la faute de Camille !!! Tu peux toujours supplier ton téléphone de sonner, j'espère qu'il restera muet ! Lecture impeccable de Thierry Janssen, la voix officielle de tous les romans de Fred Vargas chez Audiolib, et franchement ce choix est parfait, indiscutable, ne changez rien !

Pars vite et reviens tard, par Fred Vargas (Audiolib, mars 2012 - texte intégral lu par Thierry Janssen, durée d'écoute : 10 h 12 / J'ai Lu, octobre 2005)

29 octobre 2013

Crains le pire: Audiolib lu par Philippe Sollier

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C'est l'histoire d'un type, Tim Blake, vendeur de bagnoles, récemment divorcé et père d'une fille de 17 ans, Sydney. Durant les vacances d'été, celle-ci est sous sa responsabilité, alors qu'elle effectue un job de réceptionniste dans un hôtel. Un matin, après un petit-déjeuner houleux, Sydney claque la porte de l'appartement et ne rentre pas le soir. Fugue ? Enlèvement ? Pire, un meurtre ? Tim Blake est mis k-o.

Aussitôt il mobilise toute son énergie pour avoir des réponses, obtenir des indices, secouer la police, interroger les amis de sa fille, écouter la musique de son iPod, créer un site internet pour toucher un plus large public, répondre à des coups de fil, se rendre dans une ville à l'autre bout du pays, espérer, y croire toujours et encore.

La mécanique de l'histoire est en fait parfaitement huilée, puisque l'auteur boucle chacun de ses chapitres sur de nouvelles révélations. A force de s'y attendre, on pourrait croire qu'on n'est plus surpris, qu'on finit par être blasé. Mais c'est tout le contraire, car on se laisse facilement prendre au jeu et on se demande justement sur quelles nouvelles pistes l'auteur va nous lancer. C'est très facile, vous dis-je, les ficelles, les retournements de situation, les enjeux, les personnages... C'est de la bonne cuisine à l'ancienne, en gros, mais c'est super efficace.

On dévore cette lecture et on ne s'en sépare que lorsqu'on connaît le fin mot de l'histoire ! Ce n'est pas très subtil, l'ambiance est simple (on est loin des polars nordiques qui ont toute ma préférence) mais ça reste un vrai bon thriller qui colle aux doigts (ou aux oreilles). De temps en temps, ça ne fait pas de mal. A la technique, Philippe Sollier assure le job et m'a embarquée dans cette intrigue assez glauque, bien flippante et menée à fond de train.

Crains le pire, par Linwood Barclay
Audiolib, février 2012 - texte intégral  lu par Philippe Sollier, durée d'écoute : 11 h 50
Traduit par Marieke Merand-Surtel, pour les éditions Belfond, 2011. Existe en format poche, chez J'ai Lu.

- Patty ne me parle jamais de ce qu'elle fait ni de qui elle voit, et je parie qu'elle ne parle de moi à aucun de ses amis non plus. Ou alors, elle ne trouve rien de gentil à dire.
- Vous n'êtes pas très proches.
- Ça, on n'est pas vraiment les Gilmore Girls, s'est-elle esclaffée.

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